lundi 5 mai 2008

INJUSTICE AUX AFFAIRES FAMILIALES

Dans le cadre de la préparation d'un ouvrage pamphlétaire dédié aux injustices aux affaires familiales en France, je recherche des témoignages de personnes divorcées, n'ayant pas - ou n'ayant pas obtenue - la garde principale de leurs enfants et, qui rencontrent de réelles difficultés.



Parce que vous êtes dans l'un - ou plusieurs - cas suivants (liste non exhaustive) et/ou vous estimez que :




  • votre ex-conjoint(e) n'a de cesse de faire obstacle aux liens avec votre enfant;

  • vous n'arrivez pas à maintenir, malgré la loi, des relations personnelles (conversation téléphonique privée, correspondance ...) avec votre enfant;

  • votre ex-conjoint(e) vous dénigre, vous insulte, vous humilie par-devant même votre enfant;

  • la pension alimentaire que vous versez n'est pas utilisée pour votre enfant;

  • votre ex-conjoint(e) ne vous présente pas votre enfant (épisodiquement, systématiqument ...) lors de vos droits de visite et/ou d'hébergement;

  • votre enfant désire venir vivre à vos côtés;

  • votre autorité parentale n'est pas respectée;

  • qu'aujourd'hui vous estimez que certains avocats n'écoutent plus, ne conseillent plus, ne plaident plus mais transigent;

  • que vous avez toutes les peines du monde à obtenir requête, conclusions, dossier de la partie adverse;

  • que le langage juridique vous semble inintelligible;

  • qu'être bénéficiaire de l'aide juridictionnelle totale -ou même partielle - est un handicap;

  • que certains cabinets d'avocats se sont spécialisés dans le fait de compliquer les dossiers alors que votre demande introductive d'instance était préalablement simple;

  • que certains avocats, peu scrupuleux, sont des spécialistes des reports d'audience et autres manoeuvres dilatoires;

  • que certains experts sont les représentants d'une sous-justice avant la justice;

  • qu'entre autre, la loi du 4 mars 2002, les articles 371-1, 371-2, 371-4, 372, 372-2, 373, 373-2 et suivants, 375 et suivants du Code civil, la Convention des Nations Unies du 20/11/89 relative aux droits de l'enfant ne sont pas respectés et appliqués;

  • que seules les jurisprudences dites locales (sources non textuelles) sont sources du droit, balayant d'un coup de baguette magique les sources textuelles que sont la constitution, les traités, conventions, lois et réglements;

  • que les audiences par-devant les magistrats (en l'occurence juge aux affaires familiales, juge des enfants ...) ne sont qu'une triste imitation du théâtre de Molière ou pire celui de Racine;

  • que les décisions de justice s'effectuent, triangulairement, en coulisses, entre avocats, magistrats et experts;

  • que le JAF se contente de refuser une résidence alternée ou un transfert de domicile de l'enfant sans aucun motif, si ce n'est que ce principe ne serait pas conforme à l'interêt de l'enfant;

  • que vous ne pouvez pas émerger dignement après votre divorce, que ce dernier a éventuellement été conclu à votre entier désavantage;

  • que vous êtes victime et acteur, à votre insu, d'un contentieux familial;

  • que votre ex-conjoint(e) n'est pas sanctionné pour ses abus de parent gardien;

  • que les juges ont toute liberté d'appliquer les lois ou pas, malgré le législateur;

  • qu'il est anormal ou peu démocratique que les affaires familiales se déroulent à huis-clos et par juge unique;

  • que vous constatez un affaiblissement significatif du droit en France;

  • que les points-rencontre seraient des lieux bien sordides pour nos enfants;

  • qu'il existerait dans notre pays, une justice à plusieurs vitesses;

  • qu'il serait urgent et vital de réformer la justice aux affaires familiales;

  • qu'il serait souhaitable de confier de tels dossiers, collégialement, à de vrais spécialistes, intègres et objectifs, habilités à traiter la défense des parents sur la question de la résidence principale des enfants;

  • qu'il serait urgent d'élaguer les liens économiques;

  • qu'il faudrait repenser les procédures au profit de médiations;

  • qu'il faudrait réellement écouter l'avis de l'enfant (en fonction de son âge et niveau de maturité) et lui laisser librement choisir son lieu de résidence principale;

  • qu'il faudrait repenser les rôles des experts en tous genres;

  • que les prestations familiales versées par les CAF seraient sources de non transfert de garde;

5 commentaires:

Anonyme a dit…

bjr,
les vrais questions sont posés dans votre blog et il y aurait vraiment bcq de choses à dire sur le sujet.
je ne manquerai pas de vous raconter mon histoire personnelle très bientôt
bonne chance pour votre livre et bravo pour le choix du sujet

Anonyme a dit…

bonjour,

a quand une réforme sur les questions d'affaires familiales dans les tribunaux ?

la question reste posée car mon histoire est aussi déchirante

je vous l'enverrai sur votre adresse

à bientôt

Anonyme a dit…

bonjour à tous,

je veux aussi témoigner car ce qui passe est pire qu'injuste, les décisions des JAF

je vous contacte dès aujourd'hui pour vous relater les faits

à très vite
violette

Anonyme a dit…

ANONYME

Bonjour
Beaucoup de choses à dire et à faire sur le sujet
Toutes les vrais questions sont posées dans votre blog
Une réforme urgente s'impose
Ce qui se passe est pire qu'injuste
Les victimes de cette injustice sont les enfants
Personne aujourd'hui ne s'occupe de la protection des enfants, ou alors c'est pour les détruire encore plus
à bientôt

Ecoféministe a dit…

"que le JAF se contente de refuser une résidence alternée ou un transfert de domicile de l'enfant sans aucun motif, si ce n'est que ce principe ne serait pas conforme à l'interêt de l'enfant"

La résidence alternée n'est pas conforme à l'interêt de l'enfant, sauf exception (foyers concommitants-DEMANDE DE L'ENFANT- bonnes relations parentales et bien sur demande conjointe pour ce mode de garde)
Les associations de peres prechent sa mise en place par defaut alors que deja, elle peut etre imposée, meme si l'un des parent n'est pas d'accord (et pas unikement pour emmerd...er l'autre parent). Si ca se passe mal c'est catastrophique pour les enfants qui sont parfois otages de la demande d'un parent pour emmer...er l'autre.Les delais d'appel c'est quasiment 1 année, et pendant ce temps les enfants sont traités comme des nomades, au mepris de leur besoin de stabilité et de repere. Certains develloperont des symtomes déjà referencés par les experts.
NON A LA GARDE ALTERNEE IMPOSEE